L’Administration Communale de Sambreville
L’Académie des Beaux-Arts de Tamines
L’Amicale de l’Académie des Beaux-Arts
Les Professeurs, les Elèves ont l’honneur de vous inviter au vernissage de l’exposition de
Daniel PELLETTI - le jeudi 24 AVRIL 2014 à 18h30
L'exposition sera accessible au public à l'Académie des Beaux-Arts de Tamines - 1 place du Jumelage - 5060 - Tamines
le:
Mardi de 15h. à 20h. - Mercredi de 14h. à 21h. - Jeudi de 14h. à 21h. - Vendredi de 15h. à 21h. - Samedi de 09h. à 15h.
Né à Haine-St-Paul
le 25 septembre 1948.
Diplômé de l’Académie des Beaux -Arts de Mons
(ESPAV) - atelier de Gustave Camus en 1974. Professeur de peinture de chevalet à
l’Ecole des Arts de Braine-l’Alleud de 1974 à 1996. Conférencier à L’Ecole
Supérieure des Arts plastiques et visuels de l’Etat à Mons, de 1979 à 1988.
Professeur au cours supérieur de Peinture de chevalet à l’Académie Royale des
Beaux -Arts de Bruxelles, de 1985 à 1996.
Directeur de l’Ecole des Arts de
Braine l’Alleud de 1996 à 2012.
Membre fondateur du groupe Carré H. Président
francophone du Conseil National de Belgique des Arts Plastiques - Unesco, de 1990 à 2000.
Membre
fondateur du groupe Figuration critique – Belgique.
Membre fondateur du groupe
Quinconce.
Membre de la Commission Philatélique.
A reçu plusieurs prix
dont :
Prix Marie-Louise Demeter en 1972,
Prix des « Amis de
l’Art »en 1973,
Prix Dasselborne en 1976,
Prix du Hainaut en 1979,
Prix
Constant Montald de l’Académie Royale de Belgique en 1980,
Prix Paul Artôt de
l’Académie Royale de Belgique en 1982,
Prix Louise Dehem de l’Académie Royale de Belgique,
Prix Phoïbos Louis
Musin Arts et Lettres en 1996.
Une trentaine d’expositions personnelles,
notamment au Palais des Beaux-Arts à Charleroi, à la Galerie Albert Ier à Bruxelles,
à la Galerie Antonio Nardone à Bruxelles, à Anvers, Liège, La Louvière, Paris,
Berlin, Turin…
Plus de 150 participations à des
expositions collectives et de groupes en Belgique, France, Pays-Bas, Espagne,
Portugal, Danemark, Royaume-Uni, Russie, République Tchèque, Tadjikistan,
Roumanie, Pologne, Corée du Sud. Affiches, sérigraphies, illustrations
diverses, réalisation d’une tapisserie de haute lice « le Berger doit
suivre ses chèvres »2m50X3M75 pour la Province de Hainaut par les ateliers
du C.R.E.C.I.T. de Tournai. Œuvres acquises : Province de Hainaut, Etat belge, Gouvernement wallon, villes et musées divers.
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C’est en regardant
les grandes toiles au « Forst » à La Louvière que j’ai compris qu’un
terril, c’est plus qu’un tas de cendres. Le Studio-Théâtre de La Louvière a
demandé à Daniel de nous faire l’affiche de « La cité des mal
lotis », la pièce de Janine Laruelle qui traite de la défense d’un
terril. Etonnante affiche qui sera, pour notre grand bonheur, suivie d’autres.
Par la même occasion,
soulignons la volonté de Daniel d’exprimer son sentiment d’appartenance à la
Wallonie, dans une quête où l’Histoire est revisitée, des menhirs aux terrils
en passant par les pyramides. Espace transhistorique qui résiste à l’amnésie
(…)
Entre le rouge, le
bleu vert et le violet bleu, entre Belgique et Italie,
Pelletti inquiet,
triste et rieur, jamais dans l’indifférence feutrée,
Dans l’ombre d’un
grand-père antifasciste venu d’Italie il y a longtemps.
Avec le trait le
plus violent,
La couleur la plus
délavée,
Entre chien et
loup,
Entre nuit et
brouillard,
Daniel Pelletti
sait que toutes les dérives politiques sont encore possibles.
Il n’en démordra
pas.
Il ne changera pas.
Quand il avait
douze ans – j’ai été son professeur à l’Athénée de Morlanwelz – il avait déjà
cette manière bien à lui de tenir la tête un peu penchée de côté pour porter un
regard critique sur les êtres et les choses. L’enfant est le
père de l’homme ?
Je le crois, oui.
Jena Louvet
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L’idée peut vagabonder des années avant de prendre forme sur la toile. Une histoire humaine, quelle qu’elle soit, nourrit mon imagination. Comme l’écrivait Achille Chavée, je regarde le futur dans un rétroviseur, une façon d’élaguer le présent des futilités de l’actualité. Des mots, des images sont indissociables de mon travail pictural. Concrète, ma peinture a évolué vers le graphique et le lisse. La couleur rythme l’espace en antithèse au classicisme du rationnel, de la nuance, de la proportion.
Ma mesure, je la trouve dans l’excès et la destruction de l’espace scénique. « Les caprices » résonnent comme des souvenirs incurables dans l’attente d’un nouveau temps.
Daniel Pelletti - Mars 2014